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Facteurs sociaux et économiques

En France, les violences envers les femmes trouvent leurs racines dans des inégalités systémiques. Elles reflètent des rapports de domination patriarcale, exacerbés par des tensions sociales, des disparités salariales et une dépendance financière. 

1. Binôme supérieur-inférieur : il reflète des relations de domination ancrées dans la culture patriarcale. Cette hiérarchie place souvent les hommes dans une position de contrôle, notamment dans les sphères privées (famille, couple) et professionnelles (management, autorité). Ces dynamiques favorisent des abus de pouvoir, où la violence devient un outil pour maintenir l’ordre établi et nier l’autonomie des femmes.

2. Tensions sociales : elles exacerbent les violences, notamment dans les périodes de crise économique ou sanitaire. Ces contextes augmentent le stress familial et favorisent des comportements violents. Par ailleurs, les normes de genre, encore rigides, limitent l'évolution des mentalités, rendant difficile la lutte contre les comportements sexistes et les violences physiques ou psychologiques.

3. Disparités salariales : En France, les femmes gagnent en moyenne 16 % de moins que les hommes à poste et compétences égales. Cette disparité salariale reflète des discriminations systémiques et crée un déséquilibre de pouvoir. Ce déséquilibre favorise une perception de subordination économique des femmes, renforçant leur vulnérabilité face aux violences, notamment dans le cadre domestique.

4. Dépendance financière : La dépendance financière des femmes vis-à-vis de leurs partenaires est un facteur clé de la perpétuation des violences. De nombreuses victimes hésitent à quitter une relation abusive par crainte de ne pas subvenir à leurs besoins ou à ceux de leurs enfants. Cette dépendance économique, souvent liée à des carrières fragmentées ou au temps consacré aux tâches domestiques, les empêche de se libérer de situations dangereuses.

Ces facteurs interconnectés montrent que la violence contre les femmes en France est un problème systémique, nécessitant des actions multidimensionnelles : égalité salariale, éducation à l’égalité, et renforcement de l’indépendance économique des femmes.

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